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MATUMBA
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14 avril 2009

Ces Békés d’Afrique.

 

"Les colonialistes ne veulent pas admettre qu'un Noir soit l'égal d'un Blanc. Cette conception se manifeste dans le domaine social, dans l'échelle des salaires, dans le traitement médical, dans le logement, dans la justice et hélas, à l'Église. Quelle est alors l'âme éprise de liberté qui resterait insensible devant ce fait révoltant d'un étranger qui traite les enfants de la terre comme des hommes de seconde zone ? La doctrine coloniale n'a jamais cessé de proclamer que le Blanc est un être supérieur et que le Noir, spécialement, ne possède que des capacités limitées... Une telle façon de ne rien faire pour modérer, sauf cas exceptionnel, la discrimination raciale fait beaucoup pour renforcer notre méfiance et notre combativité" (Ruben Um Nyobé)

 

Ces propos collent bien à la situation qui prévaut aujourd’hui à AES/SONEL où, aux dires des employés, le duo d’enfer constitué du ‘maréchal’ Brian Rich et de ‘l’Amiral’ Ranjit Singh sèment la terreur. Les cadres camerounais y sont traités de merde et comme de la merde. Le document que nous vous soumettons se passe de tout commentaire et ses initiateurs l’ont qualifié : ALERTE.

Nous parlions de la nécessité de se sentir solidaires des antillais, parce que, en Afrique nous ne sommes pas épargnés par ces comportements et qu’une solidarité des damnés de la terre est aujourd’hui indispensable.

 

Lisez plutôt ce qui suit.

Depuis bientôt huit mois, c’est le racisme à l’état pur que consomment les camerounais de AES/SONEL sous les airs d’une compression illicite à tête essentiellement chercheuse. C’est la nouvelle trouvaille du duo d’enfer du Maréchal Brian Rich et de sa tête pensante  l’Amiral Ranjit Singh.

Mais non ! Ce n’est pas possible ! Pourtant c’est bien à cela que nous sommes réduits aujourd’hui. Nous en parlons, non pas pour en rire mais pour au contraire en pleurer et faire prendre à l’Etat du Cameroun ses responsabilité face à l’ampleur des dérapages à conséquences graves qui se profilent. Le personnel camerounais de AES/SONEL dans son ensemble, à la stricte exception de quelques marionnettes véreux, est considéré par Brian Rich le Directeur Général et par Ranjit Singh le Directeur Financier  comme des amnésiques faire valoir valant moins que nos ancêtres les esclaves des plantations de cannes à sucre de l’Amérique Latine des années 30, ou encore les mineurs noirs du MINNESOTA ou de l’Afrique du Sud des périodes sombres de la discrimination raciale.

Comment l’Etat du Cameroun, pourtant un Etat de droit dans le concert des nations, a-t-il pu admettre que, près de 50 ans après son indépendance, des négriers soient encore portés au sommet de

la SONEL

, nous disons bien de

la SONEL

, et cela quel qu’en fût le prix. A

la SONEL

, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, les frustrations, les humiliations, bref toutes sortes de servilités et j’en passe que nous servent quotidiennement nos bourreaux sont simplement devenues insupportables au point de participer à noircir en permanence des avis de décès les babillards qui jonchent les mûrs de l’entreprise. D’ailleurs, conscient de l’étendue et de la profondeur de leur forfaiture, toute une Sous Direction en charge de la nécrologie a été créée à

la Direction

des Ressources Humaines ; oui, cette illustre Direction des Ressources Humaines…Nous y reviendrons.

Pour preuve de nos révélations et l’on peut le vérifier à tout moment, depuis le 18 Juillet 2001, l’on aura enregistré de nos collègues, plus de décès des suites de stress qu’entre 1974 et le 18 Juillet 2001. Il y en aura encore davantage si le Gouvernement de

la République

persiste à traîner dans la prise de  décisions salvatrices idoines.

Nous avions pensé jusqu’à présent que la structure du capital social de notre entreprise avait garanti à Brian Rich et aux siens 51% seulement des actions et au Cameroun 49% dont 5% au personnel. A contrario, ne serait-ce pas une vilaine vue de l’esprit. L’on ne devrait pas être loin de s’en douter dans l’environnement du triangle camerounais d’aujourd’hui où l’heure est à l’enrichissement à tout prix de certains qui incarnent les institutions de l’Etat, quand bien même leurs moyens sont loin de le justifier, malgré l’Epervier qui à son tour a trouvé le malin plaisir de prendre du plomb dans l’aile... suivez notre regard.

Dans tous les cas, le Cameroun dispose de plus que la minorité de blocage de par le niveau de ses actions au capital social. Sous quel fallacieux prétexte donc et pour quelle humiliante raison, Bon Dieux ! Viendrait-on à les laisser faire seuls et à leur guise ? Un questionnement pluriel titille alors sans fin nos méninges. Existe-t-il toujours un conseil d’administration où siègent des représentants de l’Etat du Cameroun qui, selon toute vraisemblance, devrait en assurer la présidence ?

M. le Président du Conseil d’Administration, Mbassa Ndine, êtes-vous seulement au courant de l’esclavagisme dont vos concitoyens font les frais depuis quelques mois déjà. A l’origine de cette pratique ignoble, un cercle d’intérêts constitué par le Directeur Général Brian Rich et compagnie. Victimes de cette plus qu’exclusion, de cette discrimination raciale voulons-nous dire, les cadres camerounais et surtout les cadres supérieurs, pour ceux à qui il reste encore un tant soit peu de personnalité, d’honneur et d’orgueil nationaliste,  n’ont plus aucun droit au chapitre. Ils sont maltraités et voués aux gémonies. Ils sont interdits de la moindre réaction fût-elle sensée au risque de se voir expédier une gueulante du genre … I fork you …pour dire …va te faire foutre … je t’encule… Y a-t-il plus esclavagiste que de tels élans.

L’heure est donc grave et véritablement grave pour que l’on s’en préoccupe. Ces attitudes d’humiliation publiques sont allées jusqu’à rétrograder une dizaine de Directeurs et Sous Directeurs démis de leurs fonctions et auxquels l’ordre a été intimé comme à des malpropres de libérer sans délais les bureaux. Pour la grande majorité des démis, il s’agit pourtant de Directeurs de départements techniques. Les raisons de cette envolée restent mystérieusement inconnues. Peut-être le saurons-nous un jour. Nous alertons dès à présent sur les conséquences de cette décision. Elle impose par elle-même de faire un lien de causalité immédiat avec les futurs pénuries d’électricité que le maestro Brian voudra expliquer, si seulement cette fois il aura enfin le temps du respect des institutions de l’Etat et des camerounais qui les incarnent, par l’insuffisance de la pluviosité et le manque subséquent d’eau dans les barrages et par le vieillissement ou le déficit d’équipements.

Le dégraissage masqué des effectifs organisé par Brian Rich et ses sbires va se poursuivre avec vigueur dans les autres Directions de l’entreprise auxquelles il est instruit de ramener le nombre de Sous Directions de cinq à trois ou deux selon la couleur de la peau du Directeur en poste, exception bien évidement faite de l’empire financier de Ranjit Singh qui passe en réalité de cinq Sous Direction à six. Pour quelles raison l’allure d’ensemble des modifications organiques de l’entreprise ne s’applique-t-elle pas à

la Direction

financière de l’Amiral Ranjit si ce n’est lui le DGA pour ne pas dire le DG bis. Oh ! Quelle restructuration et quelle organisation !!! Où sont passées les valeurs AES. L’édifice AES/SONEL présente des pentes d’une raideur qui déséquilibre l’ensemble. Il ne peut donc que s’écrouler et il va s’écrouler très bientôt.

A certains Directeurs et Sous Directeurs qu’ils démettent, nos barbares tortionnaires proposent la dévalorisation du poste de travail occupé en échange du maintien dans l’entreprise, à certains encore ils proposent une fonction subalterne à l’exemple d’un gouverneur de région à qui l’on demanderait, sans qu’il ait été auparavant sanctionné pour quelque faute, de devenir préfet ou sous préfet, et enfin à d’autre il intiment carrément de démissionner moyennant un soit disant package, décompte de séparation négocié, que l’on perdrait, étayé en cas de refus de menaces de licenciement pure et simple pour n’importe quel motif.

Si Gustave Njapon, ancien Directeur de l’Informatique s’en est allé en toute maturité pour éviter le déshonneur qui lui était réservé, il ne sera pas pareil pour ses collègues Directeurs camerounais moins âgés. L’on peut s’attendre que ces derniers se soulèvent et crient haro sur AES/SONEL, manifestant ainsi avec force et peut-être même violence leur désarrois. Les conséquences seront certes graves, mais que voulez-vous, Brian Rich, Ranjit Singh et leurs petits copains Paulo Ravera, Fred Genzardi, Donald Gray en auront décidé ainsi. Pendant que nous y sommes, Jules Minamo et Jean Félix Mbala estent en justice contre AES/SONEL. Demain et dans le même registre, ce sera sans doute Paul Ntonifor,  Ruben Minla’a Mengue, François Elouga, Salomon Fampou, Mme Douala Tongo Marlyse etc… 

Nos bourreaux rêvent-ils de nous servir une mémorable déculottée. Nous ne l’admettrons jamais. Ils apprendront à le savoir vaille que vaille. ENELCAM, EDC, POWERCAM et enfin SONEL sont des phases de la grande œuvre nationale de construction du moteur de l’économie et du développement du Cameroun. Nos parents nous y ont précédés et nous avons hérité d’eux le savoir faire et la maîtrise des métiers de l’entreprise que nous avons gérée pendant 50 ans sans délestages du genre et de l’ampleur que le Cameroun tout entier connaît aujourd’hui. Quelle leçon de gestion d’une entreprise d’électricité peuvent prétendre nous donner les responsables de cet enlisement si ce n’est d’égarer totalement le Cameroun qu’ils transformeraient ainsi en Californie des pénuries répétées et durables d’électricité.

Messieurs les érudits de l’électricité qui n’en détiennent la moindre notion, malgré vos discours à nous endormir, sachiez que… On ne s’amuse pas avec le Cameroun … disait l’autre. Les discours du Directeur Général Brian Rich ont la spécificité de rassurer pour détourner les esprits éveillés et les endormir. L’objectif par eux visé est d’assurer le succès parfait aux manœuvres de destruction et de déstabilisation minutieusement programmées par le cercle d’intérêt conduit par Brian Rich et son alter ego Ranjit Singh. La stratégie mise en place est celle des substitutions successives. Elle consiste à vider de tout son jus le fruit que l’on prétend préférer puis de s’en débarrasser par remplacement avec un nouveau apparemment plus juteux. Par juteux il faut comprendre l’aptitude à colporter, à diffamer à fossoyer et à discréditer les collègues. Quelques camerounais niais se prêtent avec entrain et délectation à ce jeu plutôt amer. Maurice Watat y joue avec maestria dans le but de dissimuler au mieux possible toutes les traces, s’il y en a encore, de ses multiples distractions de deniers de l’entreprise à travers de fausses écritures comptables passées lors des montages des budgets des années antérieures. Alors même que le gros des agents s’inquiète où se plaint de leur Bonus que certains ne se sont d’ailleurs pas vus attribuer, ce monsieur bénéficie en une année d’au moins trois ou quatre bonus et nous vous faisons grâce des montants.

La Direction

des Ressources Humaines peut-elle apporter le démenti. Sans aucun doute et le moment venu, les preuves disponibles de malversation seront  déposées à la commission Epervier de lutte contre les détournements de deniers publics au plan national. Ses acolytes, Jean Pierre Emmaleu et Raymond Marcelin Ndam, ce félon délateur de la première heure qui a trouvé refuge auprès de Paulo Ravera, le petit ami des autres, à qui il sert fréquemment toutes sortes de balivernes aptes à assurer sa survie, sont le ferment de cet odieux système. Rien n’est moins sûr messieurs. Jean Pierre Emmaleu n’est pas moins futé dans le système. Sa feuille de paie ne vous conduira d’aucune façon à son somptueux Duplex au lux insolent du quartier Kotto. Peut-il de jour ou de nuit réaliser un ouvrage de cet acabit par les efforts de son seul salaire. Les hommes de Ranjit Singh, maître à penser du cost cutting se construisent de superbes immeubles avec sa bénédiction et à force de bonus répétés. C’est la mode chez eux. Allez donc voir à Kribi chez Serge Madola., son immense ouvrage est en cours. Ces collaborateurs sont-ils les seuls agents compétents à porter

la SONEL

sur leurs épaules? Dans ce cas, ils sont autant que nos bourreaux, responsables de l’enlisement que nous n’arrêterons pas de décrier. Brian Rich n’a de confiance qu’à ses collaborateurs du SOX 404 qu’il gratifie en raison de leur participation à sa promotion au poste de Directeur Général de AES/SONEL, et à défaut, à ceux de Ranjit Singh  que lui propose le fourbe Maurice Watat. La promotion des Paulo Ravera, Fred Genzardi, Nurfedin Zejnulahi, Jean Mathieu Tchuisseu, Achuo Agbortoko n’en est pas moins la preuve. 

Agbortoko, où sont passés les diplômes empruntés à ton frangin pour aider à ton expatriation ? T’as la mémoire courte semble-t-il. N’essaye pas de chasser de ton esprit le contrôle des parchemins d’il y a quelques années à

la SONEL. Les

procès verbaux sont encore là, tenus en bon état de conservation dans les archives des services de la police. Gare à toi donc.

Quant à vous M. Brian Rich, pouvez-vous retenir qu’une entreprise d’électricité ne peut tenir qu’à son écosystème. Malheureusement, elle ne peut pas par conséquent se gérer comme une épicerie. Expressément vous trompez vous pour nous détourner de vos réelles et très soutenues velléités. Nous en sommes conscients. Avec la complicité à peine voilée de Fred Genzardi pionnier du SOX 404, vous avez réussi un véritable tour de passepasse qui a fait de AES/SONEL une entreprise SOX Compliance. Nous affirmons sans détour qu’à l’état actuelle des choses, AES/SONEL est loin et très loin de l’être. Que le siège de AES CORP ait le courage de commettre un cabinet d’audit, tout à fait neutre, à la vérification de la conformité SOX déclamée si haut par Brian Rich. Il s’en suivra un amer constat du faux organisé et mis en œuvre par le système Brian Rich. Quelle qu’en sera la portée des réquisitions, nous saurons nous rendre disponibles par acquis de conscience et fidélité. Nous avons pour cela l’avantage de la maîtrise des dossiers compromettants dans toutes les Directions de l’entreprise.   

Brian Rich et Ranjit Singh nourrissent des ambitions à la limite de la démesure. Ces néophytes de l’électricité ambitionnent de diriger le groupe AES. Nous n’en avons rien à cirer, c’est leur problème. Ils doivent cependant comprendre que leur chemin ascensionnel ne passera pas par le sang et les dépouilles des camerounais dont les décès sont annoncés chaque matin aux babillards. Nous insistons sur cet aspect et les exhortons à le prendre très au sérieux. Jusqu’à présent le Cameroun est demeuré un parfait îlot de paix dans un océan trouble. Nous ne leur souhaitons pas d’être les auteurs, mêmes déguisés, des remous sociaux qui pourraient engendrer des conflits de types divers qui conduiraient à rompre la paix du moment.  Qu’ils ne perdent pas de vue que nous sommes, et pas eux, les ingénieurs et les techniciens subalternes qui conduisent les centrales électriques, les réseaux et les postes de transport, les réseaux et les postes de distribution. Nous sommes aussi ces cadres et agents là qui mènent les activités comptables, commerciales, administratives, juridiques et des ressources humaines de l’entreprise.  Qu’ils prennent donc garde, les décideurs de AES CORP et l’Etat du Cameroun aussi. Nous envisageons, comme les Lions Indomptables de nous soulever comme un seul homme et les affronter durement et en tout point hautement sensible. Ce sera regrettable, malheureusement nous n’avons pas d’alternative autre. Le jour et l’heure seront connus dans le cours de l’action.

Bonjour les pénuries d’électricité comme en Californie jusqu’à ce que Brian Rich, Ranjit Singh et compagnie libère le plancher. Ah çà ! Oui, vous allez partir du Cameroun sans crier gare et non sans regret.

Tous les médias, soyez nationalistes à publier cette alerte sur les colonnes de vos journaux, communiquez la aux médias télévisuels et radio.

Signé, NAIRB TIJNAR Mle X-Z 999


 

Source: Camerounlink.

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Commentaires
T
7However, in 1992-1993 season the team came back under the guidance of head.
W
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N
Ne me faites pas rire ! le cameroun un état de droit ! hahahahahahah ! ne me faites pas rire demandez un peu à tous ces camerounais vivant à l'étranger qui un jour ont perdu leur passeport et qui pour certains déambulent depuis plus de cinq ans comme des zombies devant leur ambassades pour se faire établir un autre ! vous avez bien lu plus de cinq ans ! que ce "pays de droit" leur délivre ce qui leur est de droit!Non je pense que notre malheur les camerounais en particulier et l'africain en général c'est notre mechanceté ! Vous êtes vous posez la question de savoir pourquoi une industrie stratégique comme la sonel avait été vendue ? commencez déjà à vous posez cette question et vous comprendrez pourquoi le noir est condamné à occuper l'echelle la plus basse de l'espèce humaine !
MATUMBA
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