Ces Békés d’Afrique.
"Les colonialistes ne veulent pas admettre
qu'un Noir soit l'égal d'un Blanc. Cette conception se manifeste dans le
domaine social, dans l'échelle des salaires, dans le traitement médical, dans
le logement, dans la justice et hélas, à l'Église. Quelle est alors l'âme
éprise de liberté qui resterait insensible devant ce fait révoltant d'un
étranger qui traite les enfants de la terre comme des hommes de seconde
zone ? La doctrine coloniale n'a jamais cessé de proclamer que le Blanc est
un être supérieur et que le Noir, spécialement, ne possède que des capacités
limitées... Une telle façon de ne rien faire pour modérer, sauf
cas exceptionnel, la discrimination raciale fait beaucoup pour renforcer notre
méfiance et notre combativité"
(Ruben Um Nyobé)
Ces propos collent bien à la situation qui prévaut aujourd’hui à AES/SONEL où, aux dires des employés, le duo d’enfer constitué du ‘maréchal’ Brian Rich et de ‘l’Amiral’ Ranjit Singh sèment la terreur. Les cadres camerounais y sont traités de merde et comme de la merde. Le document que nous vous soumettons se passe de tout commentaire et ses initiateurs l’ont qualifié : ALERTE.
Nous parlions de la nécessité de se sentir solidaires des antillais, parce que, en Afrique nous ne sommes pas épargnés par ces comportements et qu’une solidarité des damnés de la terre est aujourd’hui indispensable.
Lisez plutôt ce qui suit.
Depuis bientôt huit mois, c’est le racisme à l’état pur que consomment les camerounais de AES/SONEL sous les airs d’une compression illicite à tête essentiellement chercheuse. C’est la nouvelle trouvaille du duo d’enfer du Maréchal Brian Rich et de sa tête pensante l’Amiral Ranjit Singh.
Mais non ! Ce n’est pas possible ! Pourtant c’est bien à cela que nous sommes réduits aujourd’hui. Nous en parlons, non pas pour en rire mais pour au contraire en pleurer et faire prendre à l’Etat du Cameroun ses responsabilité face à l’ampleur des dérapages à conséquences graves qui se profilent. Le personnel camerounais de AES/SONEL dans son ensemble, à la stricte exception de quelques marionnettes véreux, est considéré par Brian Rich le Directeur Général et par Ranjit Singh le Directeur Financier comme des amnésiques faire valoir valant moins que nos ancêtres les esclaves des plantations de cannes à sucre de l’Amérique Latine des années 30, ou encore les mineurs noirs du MINNESOTA ou de l’Afrique du Sud des périodes sombres de la discrimination raciale.
Comment l’Etat du Cameroun,
pourtant un Etat de droit dans le concert des nations, a-t-il pu admettre que,
près de 50 ans après son indépendance, des négriers soient encore portés au
sommet de la SONEL la SONEL la
SONEL la Direction
Pour preuve de nos révélations
et l’on peut le vérifier à tout moment, depuis le 18 Juillet 2001, l’on aura
enregistré de nos collègues, plus de décès des suites de stress qu’entre 1974
et le 18 Juillet 2001. Il y en aura encore davantage si le Gouvernement de la République
Nous avions pensé jusqu’à présent que la structure du capital social de notre entreprise avait garanti à Brian Rich et aux siens 51% seulement des actions et au Cameroun 49% dont 5% au personnel. A contrario, ne serait-ce pas une vilaine vue de l’esprit. L’on ne devrait pas être loin de s’en douter dans l’environnement du triangle camerounais d’aujourd’hui où l’heure est à l’enrichissement à tout prix de certains qui incarnent les institutions de l’Etat, quand bien même leurs moyens sont loin de le justifier, malgré l’Epervier qui à son tour a trouvé le malin plaisir de prendre du plomb dans l’aile... suivez notre regard.
Dans tous les cas, le Cameroun dispose de plus que la minorité de blocage de par le niveau de ses actions au capital social. Sous quel fallacieux prétexte donc et pour quelle humiliante raison, Bon Dieux ! Viendrait-on à les laisser faire seuls et à leur guise ? Un questionnement pluriel titille alors sans fin nos méninges. Existe-t-il toujours un conseil d’administration où siègent des représentants de l’Etat du Cameroun qui, selon toute vraisemblance, devrait en assurer la présidence ?
M. le Président du Conseil d’Administration, Mbassa Ndine, êtes-vous seulement au courant de l’esclavagisme dont vos concitoyens font les frais depuis quelques mois déjà. A l’origine de cette pratique ignoble, un cercle d’intérêts constitué par le Directeur Général Brian Rich et compagnie. Victimes de cette plus qu’exclusion, de cette discrimination raciale voulons-nous dire, les cadres camerounais et surtout les cadres supérieurs, pour ceux à qui il reste encore un tant soit peu de personnalité, d’honneur et d’orgueil nationaliste, n’ont plus aucun droit au chapitre. Ils sont maltraités et voués aux gémonies. Ils sont interdits de la moindre réaction fût-elle sensée au risque de se voir expédier une gueulante du genre … I fork you …pour dire …va te faire foutre … je t’encule… Y a-t-il plus esclavagiste que de tels élans.
L’heure est donc grave et véritablement grave pour que l’on s’en préoccupe. Ces attitudes d’humiliation publiques sont allées jusqu’à rétrograder une dizaine de Directeurs et Sous Directeurs démis de leurs fonctions et auxquels l’ordre a été intimé comme à des malpropres de libérer sans délais les bureaux. Pour la grande majorité des démis, il s’agit pourtant de Directeurs de départements techniques. Les raisons de cette envolée restent mystérieusement inconnues. Peut-être le saurons-nous un jour. Nous alertons dès à présent sur les conséquences de cette décision. Elle impose par elle-même de faire un lien de causalité immédiat avec les futurs pénuries d’électricité que le maestro Brian voudra expliquer, si seulement cette fois il aura enfin le temps du respect des institutions de l’Etat et des camerounais qui les incarnent, par l’insuffisance de la pluviosité et le manque subséquent d’eau dans les barrages et par le vieillissement ou le déficit d’équipements.
Le dégraissage masqué des
effectifs organisé par Brian Rich et ses sbires va se poursuivre avec vigueur
dans les autres Directions de l’entreprise auxquelles il est instruit de
ramener le nombre de Sous Directions de cinq à trois ou deux selon la couleur
de la peau du Directeur en poste, exception bien évidement faite de l’empire
financier de Ranjit Singh qui passe en réalité de cinq Sous Direction à six.
Pour quelles raison l’allure d’ensemble des modifications organiques de
l’entreprise ne s’applique-t-elle pas à la Direction
A certains Directeurs et Sous Directeurs qu’ils démettent, nos barbares tortionnaires proposent la dévalorisation du poste de travail occupé en échange du maintien dans l’entreprise, à certains encore ils proposent une fonction subalterne à l’exemple d’un gouverneur de région à qui l’on demanderait, sans qu’il ait été auparavant sanctionné pour quelque faute, de devenir préfet ou sous préfet, et enfin à d’autre il intiment carrément de démissionner moyennant un soit disant package, décompte de séparation négocié, que l’on perdrait, étayé en cas de refus de menaces de licenciement pure et simple pour n’importe quel motif.
Si Gustave Njapon, ancien Directeur de l’Informatique s’en est allé en toute maturité pour éviter le déshonneur qui lui était réservé, il ne sera pas pareil pour ses collègues Directeurs camerounais moins âgés. L’on peut s’attendre que ces derniers se soulèvent et crient haro sur AES/SONEL, manifestant ainsi avec force et peut-être même violence leur désarrois. Les conséquences seront certes graves, mais que voulez-vous, Brian Rich, Ranjit Singh et leurs petits copains Paulo Ravera, Fred Genzardi, Donald Gray en auront décidé ainsi. Pendant que nous y sommes, Jules Minamo et Jean Félix Mbala estent en justice contre AES/SONEL. Demain et dans le même registre, ce sera sans doute Paul Ntonifor, Ruben Minla’a Mengue, François Elouga, Salomon Fampou, Mme Douala Tongo Marlyse etc…
Nos bourreaux rêvent-ils de nous servir une mémorable déculottée. Nous ne l’admettrons jamais. Ils apprendront à le savoir vaille que vaille. ENELCAM, EDC, POWERCAM et enfin SONEL sont des phases de la grande œuvre nationale de construction du moteur de l’économie et du développement du Cameroun. Nos parents nous y ont précédés et nous avons hérité d’eux le savoir faire et la maîtrise des métiers de l’entreprise que nous avons gérée pendant 50 ans sans délestages du genre et de l’ampleur que le Cameroun tout entier connaît aujourd’hui. Quelle leçon de gestion d’une entreprise d’électricité peuvent prétendre nous donner les responsables de cet enlisement si ce n’est d’égarer totalement le Cameroun qu’ils transformeraient ainsi en Californie des pénuries répétées et durables d’électricité.
Messieurs
les érudits de l’électricité qui n’en détiennent la moindre notion, malgré vos
discours à nous endormir, sachiez que… On ne s’amuse pas avec le Cameroun …
disait l’autre. Les discours du Directeur Général Brian Rich ont la spécificité
de rassurer pour détourner les esprits éveillés et les endormir. L’objectif par
eux visé est d’assurer le succès parfait aux manœuvres de destruction et de
déstabilisation minutieusement programmées par le cercle d’intérêt conduit par
Brian Rich et son alter ego Ranjit Singh. La stratégie mise en place est celle
des substitutions successives. Elle consiste à vider de tout son jus le fruit
que l’on prétend préférer puis de s’en débarrasser par remplacement avec un
nouveau apparemment plus juteux. Par juteux il faut comprendre l’aptitude à
colporter, à diffamer à fossoyer et à discréditer les collègues. Quelques
camerounais niais se prêtent avec entrain et délectation à ce jeu plutôt amer.
Maurice Watat y joue avec maestria dans le but de dissimuler au mieux possible
toutes les traces, s’il y en a encore, de ses multiples distractions de deniers
de l’entreprise à travers de fausses écritures comptables passées lors des
montages des budgets des années antérieures. Alors même que le gros des agents
s’inquiète où se plaint de leur Bonus que certains ne se sont d’ailleurs pas
vus attribuer, ce monsieur bénéficie en une année d’au moins trois ou quatre
bonus et nous vous faisons grâce des montants. La Direction la SONEL
Agbortoko,
où sont passés les diplômes empruntés à ton frangin pour aider à ton
expatriation ? T’as la mémoire courte semble-t-il. N’essaye pas de chasser
de ton esprit le contrôle des parchemins d’il y a quelques années à la SONEL. Les
Quant à vous M. Brian Rich, pouvez-vous retenir qu’une entreprise d’électricité ne peut tenir qu’à son écosystème. Malheureusement, elle ne peut pas par conséquent se gérer comme une épicerie. Expressément vous trompez vous pour nous détourner de vos réelles et très soutenues velléités. Nous en sommes conscients. Avec la complicité à peine voilée de Fred Genzardi pionnier du SOX 404, vous avez réussi un véritable tour de passepasse qui a fait de AES/SONEL une entreprise “SOX Compliance”. Nous affirmons sans détour qu’à l’état actuelle des choses, AES/SONEL est loin et très loin de l’être. Que le siège de AES CORP ait le courage de commettre un cabinet d’audit, tout à fait neutre, à la vérification de la conformité SOX déclamée si haut par Brian Rich. Il s’en suivra un amer constat du faux organisé et mis en œuvre par le système Brian Rich. Quelle qu’en sera la portée des réquisitions, nous saurons nous rendre disponibles par acquis de conscience et fidélité. Nous avons pour cela l’avantage de la maîtrise des dossiers compromettants dans toutes les Directions de l’entreprise.
Brian Rich et Ranjit Singh nourrissent des ambitions à la limite de la démesure. Ces néophytes de l’électricité ambitionnent de diriger le groupe AES. Nous n’en avons rien à cirer, c’est leur problème. Ils doivent cependant comprendre que leur chemin ascensionnel ne passera pas par le sang et les dépouilles des camerounais dont les décès sont annoncés chaque matin aux babillards. Nous insistons sur cet aspect et les exhortons à le prendre très au sérieux. Jusqu’à présent le Cameroun est demeuré un parfait îlot de paix dans un océan trouble. Nous ne leur souhaitons pas d’être les auteurs, mêmes déguisés, des remous sociaux qui pourraient engendrer des conflits de types divers qui conduiraient à rompre la paix du moment. Qu’ils ne perdent pas de vue que nous sommes, et pas eux, les ingénieurs et les techniciens subalternes qui conduisent les centrales électriques, les réseaux et les postes de transport, les réseaux et les postes de distribution. Nous sommes aussi ces cadres et agents là qui mènent les activités comptables, commerciales, administratives, juridiques et des ressources humaines de l’entreprise. Qu’ils prennent donc garde, les décideurs de AES CORP et l’Etat du Cameroun aussi. Nous envisageons, comme les Lions Indomptables de nous soulever comme un seul homme et les affronter durement et en tout point hautement sensible. Ce sera regrettable, malheureusement nous n’avons pas d’alternative autre. Le jour et l’heure seront connus dans le cours de l’action.
Bonjour les pénuries d’électricité comme en Californie jusqu’à ce que Brian Rich, Ranjit Singh et compagnie libère le plancher. Ah çà ! Oui, vous allez partir du Cameroun sans crier gare et non sans regret.
Tous les médias, soyez nationalistes à publier cette alerte sur les colonnes de vos journaux, communiquez la aux médias télévisuels et radio.
Signé, NAIRB TIJNAR Mle X-Z 999
Source: Camerounlink.