L'HEMORRAGIE CONTINUE !
La vague d'assassinats qui frappe les populations africaines continue, la question aujourd'hui est de savoir comment stopper cette hémorragie dont on refuse de nommer les causes ?
Avec la mort de Brahim Deby, l'Afrique paie un lourd tribut depuis quelques mois déjà en France avec cette hémorragie d'assassinats et autres morts non élucidées.
Brahim Deby, fils du président tchadien Idriss Deby, a été assassiné
lundi matin dans le parking de son immeuble à Courbevoie a-t-on appris de sources proches
de l’enquête. Ces sources n’ont pas précisé les circonstances de
l’assassinat. Ce que nous savons par contre, nos médias n'ont pas résisté à l'idée de nous informer que: le défunt est connu des services de police, parce qu'on aurait trouvé une arme et du cannabis chez lui, il y a quelques années.
Comme on le constate, la mort d'un Africain est toujours entachée d'un commentaire tendancieux des journalistes incapables de toutes investigations. Ce que les médias omettent de nous dire, ce sont les rapports de gangsters qu'entretient la France avec le président Idriss Deby au Tchad. Après avoir aidé ce dernier à se maintenir au pouvoir par des manœuvres frauduleuses, le pays de voltaire s'assurait ainsi les ressources dont elle a besoin au grand dam de la population tchadienne. Calomnier ainsi son fils, comme le font les journalistes, illustre le fond des rapports que la France entretient avec le continent noir et ses enfants. Dans tous les cas, espérons que cet assassinat comme tous les autres dont sont victimes les africains en France, connaitra au moins une élucidation et dira les dessous de la politique française au Tchad et envers les Africains sur son territoire.
L'attentat qui a visé le premier ministre ivoirien la semaine dernière visait-il l'individu ou le processus de paix entamé par Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, frères ennemis d'hier ? Le processus de paix en C.I est une victoire du président Gbagbo sur les assauts de déstabilisation de la France dans ce pays. Depuis les accords de Marcoussis aux bombordements français qui ont fait plus de 40 morts civiles ivoiriennes, en passant par les nominations fantaisistes d'un Konan Banny, on ne peut pas dire que la France n'a pas cherché à imposer sa vision de la Côte d'Ivoire aux peuple ivoiriren. En excluant la France des négociations et autres émissaires européens corrompus dans la négociation, Laurent Gbagbo infligeait une cuisante défaite à la "diplomatie" de la France dans les affaires internes de l'Afrique. Le putsch manqué de 2004, qui devait sonner la fin politique et même de vie du président ivoirien montrait la détermination de la France à faire définitivement main basse sur un pays qui, comme bien d'autres n'acceptent plus le diktat parisien.
En visant donc le premier ministre guillaume Soro issu de la "rébellion", cette manœuvre visait à remettre de l'huile dans le feu et réinstaurer le chaos dans un pays qui trouve petit à petit la cohésion sous la houlette de son président. A qui profiterait le chaos en Côte d'Ivoire ?