FAUT PAS OUBLIER QUE CERTAINS DES PLUS GRANDS CRIMINELS DES TEMPS MODERNES ETAIENT JUIFS
We mustn't forget that some of greatest murderers of modern times were Jewish
par
Sever
Plocker
in
Yediot
Aharonot
(Israël,
11
décembre
2006
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-3342999,00.html
traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
Voici une date historique particulièrement tombée dans l’oubli : voici presque quatre-vingt dix ans de cela, entre le 19 et le 20 décembre 1917, en pleine révolution bolchévique et en pleine guerre civile, Lénine signait un décret constituant le Comité Panrusse Extraordinaire de Lutte contre la Contre-révolution et le Sabotage, plus connu sous son acronyme de Tcheka.
En un temps record, la Tcheka devint le plus important, et aussi le plus cruel, de tous les services de sécurité étatiques du monde. Sa structure organisationnelle fut modifiée tous les deux ou trois ans, et elle changea, aussi, souvent de nom, passant de la Tcheka à la GPU, puis au NKVD et, enfin, au KGB.
Impossible de savoir avec précision le nombre de morts dont la Tcheka s’est rendue responsable sous ses avatars successifs, mais ce nombre n’est certainement pas inférieur à vingt millions, en comptant les victimes des collectivisations forcées, de la famine, des purges à grande échelle, des expulsions, des bannissements, des exécutions et des morts en masse dans les goulags.
Des couches de la population furent purement et simplement totalement éliminées : fermiers à leur compte, membres de certaines minorités ethniques, membres de la bourgeoisie, officiers supérieurs, intellectuels, artistes, militants syndicalistes, « membres de l’opposition » définis de la manière la plus arbitraire et un nombre incalculable de membres du parti communiste lui-même.
Dans
son
livre
paru
récemment
et
salué
par
la
critique,
La
Guerre
du Monde,
The
War
of
the
World,
l’historien
Niall Ferguson
écrit qu’aucune
autre
révolution,
dans
toute
l’histoire
de
l’humanité,
n’a dévoré
ses
propres
enfants
avec
l’appétit
effréné
de
la
soviétique.
Dans
son
livre
consacré
aux
purges
staliniennes,
le
professeur
Igal Halfin
(de
l’Université
de
Tel
Aviv)
écrit
que
la
violence
stalinienne était
unique
en
ceci
qu’elle
était
dirigée
vers
l’intérieur,
dont
elle procédait.
Lénine, Staline et leurs successeurs n’auraient pu perpétrer leurs méfaits sans la coopération à grande échelle d’ « officiants de la terreur » disciplinés, de bourreaux sadiques, de mouchards, de tueurs à gage, de juges, de pervers et de nombre de sympathisants, membres de la gauche progressiste occidentale, qui furent trompés par le régime d’horreur soviétique et allèrent jusqu’à lui accorder un blanc-seing (un « certificat de cacheroute », dit l’original, ndt).
Tous
ces
faits
sont
connus,
plus
ou
moins,
même
si
les
archives
de l’ex-URSS
n’ont
pas
toutes
été
rendues
publiques.
Mais
qui
sait qu’en
Russie-même,
très
peu
de
gens
ont
été
jugés
en
raison
des crimes
qu’ils
ont
perpétrés
en
tant
qu’agents
du
NKVD
et
du
KGB ? Le
discours
public
russe,
aujourd’hui,
ignore
totalement
la
question « Comment
cela
a-t-il
pu
nous
arriver ? ».
Contrairement
aux
pays occidentaux,
les
Russes
n’ont
pas
réglé
leurs
comptes
avec
leur
passé
stalinien.
Et
nous ?
Je
veux
dire :
nous,
les
juifs ?
Un
étudiant
israélien
peut terminer
le
lycée
sans
avoir
jamais
entendu
parler
de
Genrikh Yagoda,
le
pire
criminel
juif
du
vingtième
siècle,
vice-commandant
de la
GPU
et
fondateur,
puis
commandant
en
chef
du
NKVD.
Yagoda
fit appliquer
avec
zèle
les
ordres
de
collectivisation
de
Staline,
et
il
est responsable
de
la
mort
d’au
minimum
dix
millions
de
personnes.
Ses adjoints
juifs
conçurent
et
gérèrent
le
système
du
Goulag.
Etant tombé
en
disgrâce
aux
yeux
de
Staline,
celui-ci
le
limogea
et
le
fit exécuter.
Il
fut
remplacé,
en
tant
que
bourreau
en
chef,
en
1936,
par
Yezhof,
le
« nabot
assoiffé
de
sang ».
Ce Yezhof n’était pas juif. Son épouse, en revanche, était juive. Dans son livre : Stalin : Court of the Red Star, l’historien juif Sebag Montefiore écrit que durant les périodes les plus sombres de la terreur stalinienne, à l’époque où la machine communiste à tuer fonctionnait à plein régime, Staline était entouré de tout un harem de jeunes beautés juives.
Les associés les plus proches et les plus loyaux de Staline incluaient Lazar Kaganovitch, membre du Comité central et du Politburo du parti communiste. Montefiore le qualifie de « premier des Staliniens », ajoutant que les milliers d’Ukrainiens mourant de faim – tragédie sans analogue dans l’histoire de l’humanité, excepté les horreurs nazies et la terreur maoïste en Chine – n’émurent absolument pas Kaganovitch.
Très nombreux furent les juifs à vendre leur âme au monstre de la révolution communiste, et ils auront du sang sur les mains pour l’éternité. Nous n’en mentionnerons qu’un seul : Leonid Reichman, chef du département spécial du NKVD et interrogateur en chef de cette organisation, qui était un sadique particulièrement cruel.
En
1934,
nous
disent
les
statistiques
rendues
publiques,
38,5
%
des plus
hauts
responsables
de
l’appareil
de
sécurité
de
l’Etat
soviétique étaient
d’origine
juive.
Eux
aussi,
bien
entendu,
furent progressivement
éliminés,
au
cours
des
purges
successives.
Dans une
conférence
fascinante,
lors
d’un
colloque
tenu
cette
semaine
à l’Université
de
Tel
Aviv,
le
Dr.
Halfin
a
décrit
les
vagues
successives de
terreur
soviétique
en
les
qualifiant
de
« carnaval
d’assassinats
de masse »,
de
« fantasia
de
purges »
et
de
« messianisme
du
Mal » :
il s’avère
que
les
juifs,
eux
aussi,
quand
ils
se
laissent
fasciner
par
une
idéologie
messianique,
peuvent
devenir
de
grands
criminels,
parmi les
pires
dont
l’histoire
contemporaine
conserve
la
mémoire.
Les
juifs
ayant
pris
une
part
active
dans
les
divers
appareils
officiels de
la
terreur
communiste
(en
Union
soviétique
et
ailleurs)
et,
parfois, les
ayant
dirigés,
ne
le
firent
pas,
bien
entendu,
en
tant
que
juifs, mais
bien
en
tant
que
stalinistes,
que
communistes
et
que
« peuple soviétique ».
Par
conséquent,
il
est
expédient
d’ignorer
leur
origine et
de
« mettre
la
sourdine » :
« Qu’avons-nous
à
voir,
nous,
avec cette
bande
de
criminels »,
n’est-ce
pas ?
Mais
ne
les
oublions
pas !
Je
pense
tout-à-fait
différemment :
je
trouve
inacceptable
que quelqu’un
soit
considéré
membre
du
peuple
juif
quand
il
fait
de grandes
choses,
mais
qu’il
ne
soit
plus
considéré
comme
faisant partie
de
notre
peuple
dès
lors
qu’il
commet
des
actes
particulièrement
méprisables
ou
atroces.
En
dépit
de
nos
dénégations,
nous
ne
pouvons
échapper
à
la
judéité de
« nos
bourreaux »,
qui
ont
servi
la
Terreur
Rouge
avec
loyauté
et zèle
et,
ce,
dès
le
début.
Quoi
qu’il
en
soit,
nous
pourrons
toujours
compter
sur
d’autres,
qui ne
manqueront
pas
de
nous
rafraîchir,
à
jamais,
la
mémoire !
Source en Anglais ici